Le PJN n°8              15 MAI 2016

Prochain numéro le dimanche 05 juin 2016 !!

 

La devise du site !

Malheur à l'homme qui oubliant son devoir de merveilles, a, par vœux de puissance ou par avidité, trahi la main tendue et le rite de partage. Mais honneur à ceux qui vont et viennent et partagent avec l'autre la douceur de la halte.

Inspirée par un homme de partage, mon ami Maurice.

Le petit message du jour.

Bonjour à vous tous,

Je voudrais vous dire merci car sans vous ce site ne changerais pas aussi vite ! nous avons presque atteint les 1000 IP en moins de 3 mois, beaucoup de professionnels nous ont rejoint et sans compter sur les Collections privées...

Merci à toutes celles et ceux qui prennent le temps et la douceur de la halte.

 

Aujourd'hui c'est un autre collectionneur privé qu'il faut accueillir sous le pseudo "DOMINIX" car on lui donne le droit d'être anonyme et un autre professionnel, la Maison Numis-Collection, tout deux nous ont rejoint pour cette aventure. Je les remercie donc pour leurs contributions à venir.

 

Merci également à mon ami Maurice qui m'est très précieux dans mes recherches.

 

MC.Collection

 

 


E-nédite !

 

1/10e d'écu de LOUIS XV dit "du Béarn au bandeau" frappé en 1757 à Pau (vaquette).

 

Cette monnaie qui est absente de tout les répertoires connus et qui a été frappée à 73.675 exemplaires, nous ait présenté par un nouvel arrivant sur le site.

Il tient à garder l'anonymat et ma demandé si il pouvait utiliser le pseudo suivant: "DOMINIX", pour mettre en ligne ces contributions dont voici la première !

Et qu'elle est t-elle !!!!

 

Très bel exemplaire,

c'est le nouvel exemplaire de la CIDD !

 

1753...

1/10e d'écu de LOUIS XV dit "au bandeau" frappé en 1753 à Aix (&).

Mr Thibaut Vallé m'a expédié l'image de son exemplaire du 1/10e d'écu 1753 & Aix.

Monnaie très rare frappé seulement à 5.676 exemplaires.

Cependant la forme du "3" final me semble particulière, y aurait-il autre chose sous ce "3" ?

 

Si vous avez un point de vu contactez-nous ! en attendant elle sera classée comme une 1753.

 

C'est le nouvel exemplaire de la CIDD !

Date modifier en 1728 !

1/10e d'écu de LOUIS XV dit "aux branches d'olivier" frappé en 1728 à Strasbourg (BB).

Monnaie rare, 82.048 exemplaire frappé qui présente là, une modification de la date avec le "8" final de la date gravé sur un "7". Les "restes" du "7" visible dans la boucle du bas du"8".

Il s'agit du 3ème exemplaires que je rencontre depuis 2013 !

Cette monnaie également absente de tout les répertoires connus, nous ait présenté par "DOMINIX".

Je le remercie à nouveau pour cette 2ème contribution et lui souhaitons belles trouvailles !!

C'est le nouvel exemplaire de la CIDD !

 



Les légendes et histoires de France.

Cher lecteurs (trisses),

 

J'ai l'honneur et le privilège dans ce nouveau PJN, de vous comté l'histoire d'un homme, qui mérite bien, que l'on prenne le temps de lire ces mémoires riches en informations et émotion.

 

Nous devons cet extraordinaire témoignage qui dura une vie, à Mr Vallè Thibaut qui retranscrit les écritures de notre personnage principal unes à unes et sans aucune correction orthographique.

 

Donc pour des raisons pratiques, nous, Mr Vallé et moi même avons décidé de vous présenter ces mémoires sous forme d'épisodes qui s’étaleront dans plusieurs PJN.

 

CHAPITRE 5


 

1744

 

L'annee 1744 a produit une bonne recolte de grains, un peu moins que le precedente, comme il ne a pas eu de sortie pour les grains, et que les greniers en sont fort remplis dans toute la province, ils sont a si bas prix que les laboureurs et les fermiers ne se peuvent tirer d'affaire et sil ni a bientot de changement, les sergens toucheront plus d'argent que les maitres, le seigle ne vaut que 35, au plus 37 sous le boisseau, le froment 3 livres mesure de chateaubriand, l'avoine et le blez noirs se vendent plus chers que le seigle.....

[papier transparent illisible]

la guerre qui a eté cette annee plus violente et plus universelle que tous les autres precedents en flandre, en allemagne, en piemont en italie. Nostre bon Roy Louis quinze a la teste d'une belle et nombreuse armee marcha en flandre ou malgre une nombreuse armee des Autrichiens, anglois, hanoveriens et hollandois unis ensemble sans toutefois oser l'attaquer il prit quatre villes (...), menin, siene et courtai et autres petites villes

[papier transparent illisible]

Si le gouverneur de la ville d'Authinsbourg sur le Rhin n'eut pas par tahison donné passage a charles de loraine general de l'armee de la Reine de hongrie, qui par ce moien entra en alsace ou il fit un grand ravage, il commit des actions indignes d'un prince chretien, que les turcs les plus barbares auroient horreur de commettre et tout cela a la barbe d'une armee pour le moins egale a la Vienne ce qui na guere fait d'honneur aux generaux qui la commandoit, toute la france en a murmurer, et notre bon Roy aiant été informé de cette irruption inopinee du pitoiable êtat de ses sujets en alsace.

S'oublier soit même pour ne penser qu'a eux fit marcher dix a douze mille hommes de son armee de flandre pour aller renforcer celle du Rhin avec tant de diligence que marchant jour et nuit il y arrivere en tres peu de tems a peine fut il arrivéil prit connaissance de l'êtat des choses et donne ses ordres pour attaquer le prince charles qui se promettait d'entrer en loraine qu'il tomba dans une maladie si violente qu'il fut desesperé de tout le monde, mais Dieu entendu par les lorains, les pleurs et les gemissements de toute la franc, detoner par les prieres ferventes, et les voeux saints qu'elle luy offritdans toutes les eglises, car jamais la francen'a donné pour ses roys tant d'amour qu'elle en a fait paroitre pour Louis pendant sa maladie, et apres son retablissement Dieu setant laissé touche par son amour filial luy rendit une prompote et parfaitte santé en tres peu de jours, et on le vit courir avec ardeur au champ de mars, ais un peu trop tard car charles de Loraine qui aiant appris le retablissement parfait de la santé et le desir qu'il avoit de l'attaquer prevint le coup, necessaire d'ailleur, car le Roy de prusse nôtre alliéetoit entré dans la boheme avoit desja prit prague la capitalle avec une armee de cent mille hommes, pendant que nos generaux dormaient, il repassa le Rhin avec precipitation pour aller au secours de la boheme. tout ce que le Roy put faire, ce fut de faire donner sur larriere garde et de luy tuer trois a quatre mille hommes avec une grand nombre de prisonniers sans se mettre en peine de le suivre, il emploia son armee au siege de fribourg quil prit en peu de tems avec plusieurs autres petites villes le long du Rhin, et aiant porté son armee dans le pais conquis pour la faire marcher apres lhyver dans la vesfalie, ou il fera chaud si dieu ne nous accorde pas la pais dans l'hiver.

 

 

[papier transparent illisible]

 

 

Il faut vous dire que Louis 15 s'est rendu si recommandable, et s'est tellemeis requis d'amour de ses sujets durant cette campagne qu'il a remporté pour le principal fruit de ses victoire le plus glorieux et le plus noble nom que jamais Roy de france ait porté c'est celuy de Louis le Bien aimé, et cela a juste titre car sans parler de ses travaux guerriers ou sans craindre le peril, il a fait loffice de capitaine et de soldat, il a paru a toute l'armee si genereux en ses gratifications quil donnoit gracement son or et son argent aux soldats qui se signaloient par la bravoure, si attentif aux besoins de tous quon le vit examiner par luy meme la qualité du pain et de la viande, et la quantité quil leur avoient ordonné par chaque jour, jusqu'a faire pendre ceux qui etoient chargés de la fournir et distribue, lorsqu'ils les surprenoient a ne s'en point s'acquiter selons ses ordres, enfin se charitable et si compatissant qu'on le voioit dans les hopitaux visiter les malades et les blessés, les consoler ordonner et enjoindre qu'on en eut grand soin et que rien ne leur manquât, il etoit d'un abord si facile qu'il recevoit a son audience le moindre de ses soldats, l'ecoutoit avec une bonté paternelle et le renvoia content..... Un jour un soldat vint a luy se plaindre que son capitaine luy avoit donné des coups de canne sans sujet, il fit aussitôt appeler le capitaine, apres luy avoir demandé sil etoit content de ses soldats, sil n'avoit pas quelqu'un qui leut desobligé ou qui en eut fait quelque bassesse, ce capitaine l'aiant assuré qu'il etoit content de tous, et qu'ils etoient fidels a leur devoir, pourquoy donc repliqua le Roy avez vous donné des coups de cannes a un tel soldat, le capitaine n'aiant pu allouer aucune raison que son mauvais humeur. allez luy dit le roy, voila ma canne qui na jamais frappé personne je vous la donne, donnez moi la votre elle ne fera plus mal a personne ne pervertissez pas la mienne.

 

Charitable et pacifique chatiment Le Roy se promenant un jour par le camp trouva à l'ecart un soldat qui pleuroit amerement; qu'avez vous mon cher amy, quel sujet de mecontentement. Rien autre chose sire que le triste sort de ma femme et de mes petits enfans que j'ay laissé sans pain, on ma prit et conduis icy par la force, le roi fait venir son officier, pourquoy avez vous priscet homme par force, vos ordres sire vous nous aviez commandé de faire des hommes a quelque prix que ce fut, nous n'en pouvions trouver pour notre argent c'est ce qui ma contraint de prendre celuy la par force, le roy sans blamer l'officier tira de sa poche 20 louis d'or, les donna a ce soldat, luy fait delivrer son congé, allez mon amy nourir votre femme et vos enfans, le soldat ravy d'une si grande generosite luy repondit si je trouvois le moien de faire tenir cet argent a ma femme je souhaitterois vous servir fidellement jusqu'au dernier moment de ma vie, le roy luy aiant demandé sa demeure je me charge de la luy faire tenir et puisque vous souhaitez rester a mon service voila pour vous une pareille somme.....

 

Quest ce qui apres tout cela s'etonnera que dix a douze jours de siege le roy se soit rendu le maitre de tant de villes dans sa campagne qui devant tout autre eussent resisté et se fussent deffendus pendant plusieurs mois... qu'il ait tenu en bride une armee de soixante a 80 mille hommes qui n'a même pas osé sortir de son camp pour luy barrer ses conquêtes, et s'est separée a la fin de la campagne sans le moindre exploit quis facit hoec, manus graciosaet benefica regis nostri...

 

Que la posterité ne nous accuse pas d'exageration, si nous luy disons que l'antiquité n'a rien vû de semblable a ce que nous avons vû apres l'heureuse convalescence de louis 15. toutes les villes grandes et petites ont fait des depenses qui passe l'imagination pour temoigner leur joyës par des divertissement publiques, des feux d'artifice d'une nouvelle et extraordinaire invention, par des repas abondants en vin et viande pour le menu peuple un seul trait vous fera connoitre quelque chose de ce qui s'est passé dans les autres villes du royaume pendant les êtats de la province qui se tenoient au mois de novembre de cette annee 1744, Monsieur le prince de Rohan donna dans la place du palais a manger a plus de quatre a cinq mille personnes, et y fit servir sur un seul bassin argenté long de 30 pieds et large de 16 un boeuf rotis porté sur ses quatre pieds, deux veaux dans la meme situation, douze moutons roti avec une quantité prodigieuse de volailles et autres viandes sur d'autres bassins, du pain et du vin en abondance, apres ce repas suivit un feu dartifice des plus beaux, un souper a cinq cent couverts pour la noblesse, le tout se termina par un bal qui dura toute la nuit, in hoc non laudi hoc siquidem ludi gemus christianos minime decat, la depense de cette rejouissance a coutté a Monsieur le prince de Rohan 25 mille livres...

 

 

 

Jugez donc par ce qui s'est passé a Rennes des autres villes du roiaume qui nen'ont pas moins fait et sur tout Paris qui a excellé sur toutes Combien la joye qu'on a fait paroitre dans tout le royaume a la convalessance de Louis 15 a êté grande et sincere, vous conviendrez aussi que le noble caractere des francois c'est d'aimer son Roy voiez de l'autre la relation. je vous dirai de plus que Monsieur le prince de Conty a la teste dune armee de francois unie avec celle que commandoit l'infant dom Philipe d'Espagne digne du noble et genereux sang de Bourbon, il s'est emparé de tout le conté de nime, s'est rendu le maitre presque de tout le piedmont, franchi les barrieres des montagnes qui etoient tellement gardees par une partie de l'armee du Roy de sardaigne duc de savoie au dire de tout le monde une armee de cent mille homme en toute autre main que la sienne sy fut fait tailler en piece, sans en pouvoir venir a bout, il est vrai qu'aiant decouvert un chemin dont on ne se deffiait pas, il leur tomba sur le corps, les deffit presque tous excepté 15 cents qu'il prit prisonniers, cette action deconcerta tellement le roy de sardaigne qu'il dit franchement qu'il croioit connaitre la valleur des francois, mais que cette action surpassoit ses idees, cenpendant voiant que le prince de Conty forcoit toutes ses villes et chateaux et le oiant assierger coni, place d'importance, il ramassa toutes ses troupes de touts parts, forma une armee de 40 a 50 mille hommes, se determina a tenter la fortune savance pour attaquer le prince de conty dans ses retranhcement du siege de coni mais celui cy vint prendre seize mille homme de son armee, laisse le reste au siege avance et quoi qu'il neut que la

Les deux armees combinees d'Espagne et des deux siciles commandées par le Roy des deux siciles, le duc de modêne et le conte de gage espagnol, abattu en plusieurs rencontre l'armee de la reine de hongrie commandee par le prince labouique et la chasse des differents postes quelle occupoit en italie et la obligee de se refugier en toscane. Le Roy des deux Sicille nommé Dom Carlos est fils du roy d'espagne qui est oncle du roy Louis 15 roy de france, etant frere du feu duc de bourgogne pere de notre roy, etant tous deux enfans de Louis de Bourbon enfan vivant dauphin de france, fils de Louis 14, qui mourrut fils de roy et pere de roy, sans l'etre car il mourrut avant louis 14 son pere et avant de mourir il vit le duc d'anjou son second fils sur le throne d'Espagne ou ilest encore aujourd'huy agé de 62ans, la maison de Bourbon est actuellement une des plus puissante de l'Europe, en etat de faire la loix aux autres, ce qui ne leur donne pas peu de la jalousie, ce qui cuse en partie cette effroiable guerre qui nous afflige aujourd'huy, la france et l'espagne aiant fait elire pour Empereur le Duc de Baviere contre les pretentions de la reine de hongrie qui vouloit et veut toujours faire elire le duc de toscnae cy devant duc de loraine son mary, et comme on prevoir que le duc de baviere aujourd'huy empereur est redevable a la maison de bourbon de son elevation a l'empire, luy sera toujours unyde reconnaissance et d'interest, nous pouvons conclure que la campagne de mil sept cent quarante quatre aiant été si glorieuse et avantageuse pour la france et l'espagne on nen peut esperer qu'un bon succes pour la prochaine.

 

L'empereur qui etoit obligé d'abandonner son duché de baviere n'aiant pas de troupe pour sy soutenir y est entré avec une troupe de quarante mille hommes et en a chassé ses ennemis, ceux qui vivront la prochaine campagne verront quelque chose d'extraordinaire car on se dispose de part et d'autre a bien faire

 

Dapacem in domine in diebus nostris

 

La nouvelle annee 1745 bien loin de nous donner d'heureuses espérances nous jette dans une grande consternation par la mort de l'empereur qui arriva le vingt et un janvier presque subitement par une revolution de goutte, la guerre continuelle ou il a été depuis son electionqui se fit le 24 janvier 1742, ne luy a pas permis de gouter les plaisir de sa nouvelle dignité. le cours cours de lannee nous developera les evenement de cette mort indigne.

 

Relation de la fete donnee par Mr le Duc de Rohan.

 

Le 18 9bre 1744 pendant l'assemblee des Etats de la ville de Rennes a l'occasion du retablissement de la sante du roy et de ses conquêtes

 

Les estats voulant laisser un monument de zêle et de leur amour le Roy ordonnerent le 5 9bre 1744 qu'il seroit erigé dans la ville de Rennes une statüe pedestre de sa majesté, en memoire du retablissement de sa santé, et de l'ehureux secces de ses armes avec une inscription dont elle a chargé mr uclos de l'academie roiale des belles lettres, et membre de l'ordre du Tiers....

 

Mr le Duc de Rohan president de la Noblesse, plus distingué encore par son zele pour le Roy, que par sa naissance, et ses dignités, offrit a l'instant de donner un fete qui a été exectuée le 18 de ce mois

 

Les Estats en ont été si satisfaits, le nom de Mr le Duc de Rohan est si cher a la province, et l'objet de la fête leur est si precieux, quils ont cru donner un nouvelle marque de leur amour pour le Roy en ordonnant quon insereroit dans leur registre le detail de cette fête

 

Elle fut annoncee par plusieurs salves de canon, la milice bourgeoise sétant mise en bataille dans la place du palais, Mr le marechal de Brancas commendans de la province, accompagnés de messieurs les commissaires du Roy et l'assemblee des Estats, apres avoir assisté au Te Deul chanté dans la chapelle des Estats, se rendirent dans la grande salle du palais pour etre present au banquet public : deux trompettes et six cors de chasse escortés de plusieurs cavaliers commencerent la marche, et entrerent de la place en sonant des fanfares qui donnerent le signal aux salves du canon et de la mousqueterie, et aux cris de joÿes du peuple : on vit en même tems paroitre une troupe de jeunnes gens vêtus de blanc et ornés de rubans bleus portans les corbeilles pour distribuer les pains, une pareille troupe distinguee par des rubans rouges etoit chargés de la distribution des viandes : ces deux troupes etoient accompagnee de bergers galament habillés et marchans au son des musettes, des hauts bois et des tambourins

 

Deux suisses et douze hommes en livree de Mr le Duc de Rohan marchoient ensuite et precedoient un grand chard tiré par six chevaux couverts de carapacons armoriés et menés en main par des palfreniers de la même livree. Le char monté sur huit roües, ornés de lauriers, de festons, de guirlandes et de banderolles, fermoit une table couverte qui en cachoit la charpente et sur laquelle etoient peints tous les attributs de l'abondance. Sur cette table etoit un plat argenté de 30 pieds de long sur 16 de large, au milieu duquel s'elevoit un sourtout portant un boeuf, et deux veaux rôtis posés sur leurs pieds, les flans du plat étoient garnis de douze monton rotis et flanqués de cent pieces de differnetes especes de viandes, le tout parsemé de fleurs et de branches de laurier.......

 

Vingt cavaliers courroient et fermoient la marche, le char etant entré entre deux barrieres, la distribution du pain et des viandes se fit au peuple, avec autant d'ordre quil est possible d'en observer avec la multitude... On avoit elevé aux quatre coins de la place des echaffauts ornés de pampre et de liere sur lesquels étoient des tonneaux de vin, que des hommes deguisés avec les attributs de Bacchus versoient a tous ceux qui se presentoient..

 

Des troupes de chanteurs vêtus d'habits de caractere, repandus dans la place et dans les rües, et animés par la joÿe publique, la redoubloient encore par des chansons vives et convenables a la fête, le rpas fut suivi de danses au son des musettes, des tambours de basque et autre instruments qui ne finirent quavec le jour, la fête fut terminee par la comedie que Mr le Duc de Rohan fit donner gratis au peuple.....

 

 

Cette fête accompagnee par la magnificence, a eté accompagnee d'une grande charite, dautant plus respectable, quelle a eu moins déclat, on a fait une distribution abondante aux prisonniers, cétoit dans un tel jour que les malheureuxdevoient cesser de l'etre....

Aprés la fête du peuple, Mr le marechal de Brancas et les Estats, se sont rendus chez le Duc de Rohan, ou l'on a trouvé un nouveau spectacle d'un goust convenable a ceux a qui il étoit destiné...

Une illumination prodigieuse, et faite avec intelligence, formoit une architecture tres bien ordonnee composee d'un portique qui couvroit le portail, et de vingt sept arcade qui ornoient la cour..

Le soupé ou les trois ordres des Estats, et toutes les personnes distinguées etoient invite etoit de la derniere magnificence : la premiere table etoit de cent couverts, et les autres en formoient environ trois cent, mais independament des personnes invitées par billet, ou qui etoient censés l'estre par leur êtat, il suffisoit de se presenter pour être admis, on dressoit a l'instant de nouvelles tables de sorte qu'il a eté distribué mille a douze cent couverts : on a surtout admiré l'elegance du fruit qui etoit une allegorie noble tiree de la fable, et relatives aux vertus du Roy, au bonheur et la gloire de son reigne, et ornee de devises ingenieuses, le repas a eté suivi d'un bal masque qui a terminé la fête...

Tout s'est passe avec unordre, et un goust qui se rencontrent rarement avec tant de magnificence : on a trouvé la fête si roialle de son execution que par son objet, et l'on n'a remarqué que ce tumulte agreable qui nait de la joÿe plubliques qui est est même une des marques, et qui fait le principal ornement des grandes fêtes.

 

à suivre...


Détrônée !

Ce vingtième d'écu de LOUIS XV dit "du Béarn au bandeau" frappé en 1749 à Pau (vaquette) est signalé comme non retrouvé dans les différentes éditions du Répertoire de Frédéric Droulers.

Je vous ai présenté un exemplaire dans le PJN6...Et bien, il perd sa place dans CIDD !

 

C'est l'ex-exemplaire de la CIDD !

MC.Collection

Voici ci-dessous le nouvel exemplaire de la CIDD !

Légèrement moins usée sur l'ensemble de la monnaie que le précédent.

Exemplaire qui provient de la collection Rudy COQUET.

On le remercie pour cette nouvelle contribution de "choix"..!

1/20e d'écu de LOUIS XV dit "du Béarn au bandeau" frappé en 1749 à Pau (vaquette).

17443 M

Ce dixième d'écu de LOUIS XV dit "au bandeau" frappé en 1743 à Toulouse (M) présente une fois encore une particularité dans la date.

Sauf que cette fois ci, on distingue nettement 5 chiffres et non 4 dans la date. On voit un 1er "4" ancien à droite du "7" et un 2ème "4" plus récent par dessus le 1er mais très décalé. Puis vient le "3" final suivit d'un très gros point, lui aussi décalé par rapport à la pointe de la couronne. On pourrait dire également que le "4" le plus récent cache autre chose....

 

 

C'est le nouvel exemplaire de la CIDD !

MC.Collection.

 

Un avis contactez-moi !



Les Z'insolites du net..!

Voici une fois de plus tout le tallent que peu avoir une personne pour donner vie à des objets les plus surprenants.

Cette louche fabriquée avec plusieurs parties qui n'ont rien avoir entre elles en est la preuve...et toujours une monnaie pour parfaire ce chef-d’œuvre.

E-nédite

1739 N

1/10e d'écu de LOUIS XV dit "aux branches d'olivier" frappé en 1739 à Montpellier (N).

Je possède dans sa collection un étonnant dixième d’écu frappé en 1739 à Montpellier.
Cette monnaie est absente des différentes éditions du Répertoire de Frédéric Droulers.

Cet auteur n’a retrouvé aucun exemplaire, mais donne une quantité frappée de 7 396 exemplaires.

Bruno Collin, L’atelier monétaire royal de
Montpellier…, p. 277 », donne quant à lui 8 275 exemplaires frappés, dont 879 mis au rebut, pesant 99 marcs 5 onces et 2 exemplaires mis en boîte, à partir de documents conservés aux Archives départementales de l’Hérault.
Nos dépouillements aux Archives nationales ont permis de trouver sous la cote Z1b 779 que l’atelier de Montpellier avait bien frappé 8 275 dixièmes d’écu pour un poids de 99 marcs 5 onces, et que 2 exemplaires avaient été mis en boîte.

 

 

 

Ces dixièmes d’écu furent mis en circulation suite à une unique délivrance en date du 6 février 1739. Le chiffre donné par Frédéric Droulers est erroné et résulte d’un calcul réalisé à partir de l’ouvrage de Bruno Collin (8 275 - 879 = 7 396).

Cet exemplaire présente un millésime avec le 9 final regravé sur un autre chiffre, peut-être un 4 – ou plus certainement un 5 ; les dixièmes d’écu frappés antérieurement à Montpellier étaient au millésime 1734.

Le carré de droit utilisé est indubitablement des années 1734-1735. L’ancre, différent du maître André Angrave, installé le 26 février 1737 et résignant le 7 novembre 1765 (A. Clairand, Monnaies de Louis XV…, p. 34, d’après AN, V1 310, V1
425 et Z1b 731) est regravé sur un chevron. Le chevron n’est autre chose que le différent du maître Gustave Adolphe de
Péricard, commis à la direction de la Monnaie de Montpellier le 4 décembre 1729, titulaire de l’office à partir de 1730
et résignant le 10 octobre 1736 (A. Clairand, Monnaies de Louis XV…, p. 34, d’après AN, V1 310 et Z1b 747).

Cette monnaie présente également un troisième différent, une étoile à cinq rais placés au-dessus du buste. D’après Bruno
Collin, p. 140, il s’agit du différent du juge-garde Laurent Le Sage Fargeon, qui n’aurait été utilisé que sur les monnaies
aux millésimes 1735 à 1738. Cet exemplaire, avec un carré de droit – certes regravé – montre que ce différent de jugegarde est toujours utilisé en 1739. Outre qu’elle soit inédite, cette monnaie constitue un témoignage historique intéressant qui met en exergue les pratiques de regravure réalisées, par économie, au sein des ateliers monétaires royaux.

 

c'est le nouvel exemplaire de la CIDD !

 

1735 A

1/10e d'écu de LOUIS XV dit "aux branches d'olivier" frappé en 1735 à Paris (A).

Cette monnaie, attestée par les archives, est signalée comme non retrouvée dans les différentes éditions du Répertoire de Frédéric
Droulers.

Cet auteur donne une quantité frappée d’environ 14 940 exemplaires, chiffre obtenu par extrapolation du nombre d’exemplaires mis en boîte (10 dixièmes en boîte, cf.
Clairand, Monnaies de Louis XV…, p. 74 d’après AN, Z1b921).

Récemment, nous avons découvert le poids d’argent monnayé à Paris durant le second semestre de l’année 1735 : 14 166 marcs 2 onces 21 deniers, poids comprenant écus, dixièmes et vingtièmes d’écu. En appliquant un ratio entre le poids global monnayé et les chiffres de mise en boîte, nous obtenons une quantité frappée d’environ 15 270 dixièmes
d’écu.

Ce chiffre est assez proche de celui publié par Frédéric Droulers.

 

c'est le nouvel exemplaire de la CIDD !


1727 pure à Rennes !

 

1727 date pure !

Voici 3 images d'un 1/10e d'écu de LOUIS XV frappé en 1727 à Rennes avec la date dite "pure".

 

Cette monnaie est absente des différents ouvrages de référence.
Je vous l'ai déjà présentée dans le PJN4 mais il me manquait encore des informations à son sujet.

Elle reste toujours aussi rare même si j'ai déjà vu 6 exemplaires en 2 ans de recherche.

 

L'information supplémentaire, c'est que cette monnaie existe avec la date dite "pure" et la date dite "modifiée".

 

Si vous êtes pointilleux, il vous faudra trouver deux monnaies !

Sur les 6 vues, 3 monnaies étaient à la date dite "pure".

 

1727/6 date modifiée

 

1/10e d'écu de LOUIS XV dit "aux branches d'olivier" frappé en 1727 à Rennes (9).



Bon dimanche à tous !